Récit de course : Le Raid 28 du Raid 28

Pour ceux qui ne connaissent pas, une course d’orientation en équipe, de nuit et en hiver, en autonomie complète, là est le concept du Raid 28….
En 2019, Viviane Perignon dite « Vivi » une petite camarade du CAP Cernay, à l’arrivée de la route des 4 châteaux a réussi à nous embarquer dans cette jolie aventure, avec Patrick Bonnot du CAP Cernay et organisateur de courses, Hélène Artus, Anne Ruas et moi toutes deux du CIV Chevreuse.

Le concept sur le Raid 28 est que sur la distance sur laquelle nous étions inscrites, l’équipe devait être composée de 5 personnes dont 1 fille…. Vous avez dû remarquer nous étions quatre filles et un garçon. Donc déjà ça craignait…. Le nom de l’équipe était tout de suite trouvé : « Charly et ses drôles de dames »
Une précision, l’équipe doit terminer complète, et passer par tous les « PC » course.
Donc on est attentif à l’autre.

Fortes de l’expérience de 2019, nous avons donc «rempilés » pour 2020…. Même distance : 70kms – si vous ne jardinez pas de trop – départ à 20h00 en janvier… même délire….
Il faut trouver des balises, vertes, bleues, des spéciales… Bref, un vrai jeu de piste. Pour cela, vous disposez de cartes, de légendes qui vous « indiquent » où se trouvent les balises diverses et variées… Attention à l’erreur, elle est si vite arrivée…
Bref, une fois le départ donné nous voilà à cinq penchés sur nos cartes à reporter ces fichues balises.

20h22 nous quittons le gymnase chaud pour nous embarquer dans le froid. Notre petite équipe discute, rigole et gambade d’un bon pas. Nous voilà donc à la recherche de balises….
Les vertes qui vous indiquent le chemin, mais attention en louper une vous donnera 20 minutes de pénalités…les bleues qui peuvent vous faire gagner 15, 20 minutes… Mais celles-ci ne se trouvent pas réellement sur le parcours…. Ce serait si simple, il faut quelque fois faire du « hors-piste » dans le « quéqué » comme dirait certain…. Et puis si vous mettez 20 minutes à trouver « une verte » qui devait vous donner 15 minutes de bonification… Donc il faut une stratégie de course…
Cette année nous avions tout de même décidé de trouver plus de balises « bleues « que l’année passée… De toute manière notre benjamine était intraitable…. Elle voulait du bleu !
Cependant nous avons bien jardiné… à peu près 4h30 pour arriver au « PC1 » de course, accueilli par la musique, et les bénévoles toujours aussi agréables. Une précision il y avait « 10 PC » sur la totalité du parcours…. Et une centaine de balises

Nous en avons fait des « suivre le ruisseau » ; « Promontoire à l’altitude 150 à l’est du rentrant le plus marqué » ; « méandre » ; « vestiges archéologiques, entre les deux enceintes » « mare bord nord » ; « jonction de chemin ». et j’en passe… un vrai régal !
Mais nous mettions notre stratégie de course en action, déploiement en éventail et tout le monde se colle à la recherche de la balise…. Hou hou gentille balise où es-tu ???
Des arrêts pour relire les définitions, se repérer sur la carte…. Mais là ce fut « Charly » qui si collait le plus… aidé de ses drôles de dames. Il y a eu des fous rires, des gamelles dans la boue, hein Hélène, des ronces dans les jambes, des branches dans la figure…. Hein Hélène…. Encore toi !
Et Anne, le cabri doublé d’une gazelle qui dans les descentes nous criait : la première qui tombe à un gage !
Dès qui veut le doigt ??? Ah oui, j’avais oublié nous avions un droit électronique…. Pour le pointage de la balise. Il y a eu un PC au petit matin, il me semble vers Coignières où une odeur de pain nous titillait les narines… Nous avons même pensé trouver un distributeur de café à la gare…. Pour vous dire dans quel état nous étions au petit matin….
Pour ma part, je m’étais « callé » entre deux copines, car ma lampe frontale avec ses trois piles déficientes n’éclairait plus terrible et il fallait que j’attende un peu avant d’insérer ma batterie de rechange. Visiblement les piles du “Boubou” n’avaient pas bien pris la charge. Je fus un peu grognon…. Autant dire que lorsque nous sommes arrivés au « PC5 » (le temps passe vite hein ??), le « Boubou » en a entendu… de ma part, mais aussi de mes charmantes petites camarades…. Mais tout fut sur le ton de la plaisanterie.
Et ce fameux « PC5 » où en haut du talus nous avons constaté qu’il fallait traverser un ruisseau, où là notre « Charly » se proposait de nous aider, pour que nous évitions de nous mouiller les pieds. J’ai beaucoup aimé la remarque de «Vivi » : tu vas faire un pont et on va te passer dessus ?
En deux temps, trois mouvements, la voilà les pieds dans l’eau et nous lui avons emboité le pas. J’avoue que cela fait du bien…. Non je plaisante. Au moins pendant un instant nos chaussures ont été propres…
Les « PC 6 et PC7 » sont arrivés rapidement, sur le PC6 nous fûmes accueillis par des bénévoles du « GAG », coureurs avec lesquels est organisé chaque année la sortie du mois de septembre.
Puis sur le PC7, nous avons vu aussi Philippe Richard, qui organise des sorties nocturnes le mardi. Sur le PC8, ce fut également un plaisir de voir Claire Hello, plaisir réciproque.

Le jour s’était levé et le soleil commençait un peu à nous réchauffer, mais la fatigue se faisait sentir tout de même. Nous avons encore été chercher quelques « bleues », loupées deux vertes – trop simples à trouver ? – descendu, remonté…
Puis enfin Gif, le début du bassin de retenue de Bures, encore une balise à trouver. Nous avons pris une petite allure en alternant marche et course à pied. La sortie du bassin de Bures où Christophe, le conjoint de Vivi nous attendait, ravi de notre nouvelle performance.
Anne qui voulait « sprinter »… Ah ces jeunes !
Puis l’arche d’arrivée ou « Boubou » (Eric) donnait de la voix avec les enfants de Vivi. Le tapis rouge… attention on ne rigole pas au Raid 28…. Tapis rouge… mieux que les escaliers à Cannes, l’entrée dans le gymnase, et enfin « terminé » cette belle épreuve difficile mais qui vous apprend tellement. Ce partage avec l’équipe des bons et mauvais moments, la sollicitude des uns envers les autres, le respect, bref une très belle aventure humaine en équipe !

Cette année nous n’étions pas la seule équipe CIV Chevreuse ++ ; en effet notre équipe était composée de 2 personnes du Cap Cernay que j’ai nommé : Vivi et Patrick, d’Hélène l’électron libre, d’Anne et de moi.
Nous avions aussi une équipe de trois sur le semi Raid 28 : Pascal Leproust du CIV Chevreuse, Luc Robert et Christophe Dewynter pour les « Canards Boiteux »
Et pour leur première participation sur le Bures 28 : Céline Grenier, Patrick Baillard et Laurent Schlaeintzaeur pour les « 6 pieds sur terre ».
Dans une autre équipe sur le Bures 28 : Véronique Dewynter et deux de ses camarades pour « Comme d’habitude »
Autant dire de nombreux CIV !
Toutes ces équipes ont été « finisheuses » comme on dit dans le jargon course à pied.
Bravo à tous.
Sylvie AS.
Les drôles de dames, le remake.

Récit de course : Le Bures 28 du Raid 28

Cette année Céline, Laurent et moi même (Patrick) avons décidé de faire le Raid 28 ou plus précisément le Bures 28 !
Commençons par une brève description de ce trail: c’est une course d’orientation par équipe (de 3 à 5) dont vous ne connaissez pas le parcours à l’avance et en totale autonomie. Cette année 4 distances étaient proposées:12kms (mini-raid28), 28kms (bures 28), 45kms (semi-raid 28) et 70kms (raid 28 et equipotrail 28).
Qui dit équipe dit nom d’équipe, voici donc le récit des “6 pieds sur terre” !
Le rendez-vous est donné pour le Bures 28, le dimanche 19 Janvier à 7h30 au gymnase de la fac d’Orsay et il ne fait pas très chaud car le thermomètre affiche tout de même -1°C.
Toutes les équipes se retrouvent à l’intérieur du gymnase où il fait tout de même un peu plus chaud et on nous fournit les premiers éléments à savoir, notre dossard, un cache col chacun, des premières instructions (mais pas encore le parcours) et un doigt électronique pour enregistrer les balises.
Nous avons à notre disposition une consigne qui est en fait une partie du gymnase réservé à cet effet avec une étiquette à apposer sur nos sacs que nous retrouverons à l’arrivée pour nous permettre, après une bonne douche de nous changer. C’est toujours sympa de prévoir l’après course !
A 8h30 les choses sérieuses commencent! Tous les capitaines d’équipes sont alignés! A quelques mètres en face d’eux une pochette avec leur numéro d’équipe contient le fameux parcours. Le top départ est lancé, chaque capitaine récupère sa pochette et nous nous dirigeons vers le car qui nous est assigné. Oui! car le départ ne se fait pas du gymnase mais de Mesnil-Saint-Denis où nous serons déposés en car (top cette organisation !).
Une fois assis dans le car nous sortons le précieux sésame qui va nous guider tout au long du parcours. A l’intérieur de la pochette se trouve donc le road book qui est composé d’une description des légendes qui figurent sur les cartes, de la liste des points de passages, des cartes au 1/20000e et des annexes.
Ce que j’ai oublié de préciser, c’est qu’il y a 3 types de points de passages: les points de contrôles, les balises obligatoires et les optionnelles. Les points de contrôles sont là pour vérifier que l’équipe est toujours unie et qu’il n’y a pas de blessé à rapatrier, les balises obligatoires doivent être validées par le doigt électronique sous peine de pénalité de temps, les balises optionnelles, si elles sont validées, vous apportent un bonus de temps. L’équipe qui arrive la première n’est pas forcément celle qui sera sur le podium, tout dépend des balises que vous aurez validé ou non.
Donc dans le car le but du jeu est, à partir du document qui liste les balises de les replacer sur la carte (ben oui on ne va tout de même pas nous faciliter la tâche). Pour les balises obligatoires, pas de problème. C’est assez simple à faire (car nous nous sommes entraînés). Par contre pour les optionnelles c’est plus compliqué. On a essayé de zieuter sur nos voisins dans le car. Mais trop difficile à comprendre : ils avaient sortis leur boussole et leur règle! Avec l’équipe, on a décidé de se concentrer essentiellement sur les obligatoires. Pour une première participation, on assure le coup !
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de faire de petits cercles sur une carte et d’écrire un chiffre à côté, tout cela dans un car en mouvement. Je peux vous assurer que ce n’est pas évident!! Et puis au bout de 3/4 heure, le mal de mer commence à arriver…
Mais bon nous voilà arriver au château de Mesnil-Saint-Denis. Tout le monde est dehors ! Il fait frisquet. Et là on voit tout de suite, que certaines équipes ne sont pas venues là pour que pour le plaisir de participer mais bel et bien pour le podium: ça détale à toute allure !
Bon nous, on a décidé de le prendre à la cool ! On y va donc tranquillement d’autant qu’au départ il suffit de suivre le gros du troupeau pour trouver les premières balises.
Direction le PC (point de contrôle) n°4 (oui c’est notre premier PC) puis la forêt régionale de Champ Garnier où nous décidons de tenter de trouver des balises optionnelles. C’est là que nous découvrons également un terrain très boueux, nos belles chaussures ont déjà revêtu leur jolie couleur marron et même les chevilles !
On constate très vite aussi que chercher les balises optionnelles ça prend du temps et comme il y a des barrières horaires on décide de ne chercher que les balises obligatoires pour le reste du parcours.
On enchaîne les balises puis le PC5. On y retrouve une figure familière par la présence d’Eric Bouisset qui nous accueille avec son sourire habituel !
Nous aussi on a le sourire mais ça ne va pas durer longtemps car il faut passer sous un pont…..dans l’eau !
Et l’eau à cette époque elle n’est pas très chaude si bien que lorsque l’on se retrouve sur la terre ferme j’ai juste l’impression d’avoir perdu mes 10 orteils vu que je ne les sens plus. Heureusement cela ne dure pas longtemps! On se remet à courir, le trop plein d’eau s’évacue de nos chaussures et la chaleur revient petit à petit, encore quelques foulées et on ne sent plus le froid.
Encore une balise et nous voilà au PC6: finalement ça s’enchaine rapidement. On attaque maintenant la forêt de la Madeleine en direction de Milon-la-Chapelle, on est sur nos terres !
Au PC7, direction maintenant Magny le Village et le PC8 puis Chateaufort et le PC9, un petit passage près de Villiers-le-Bâcle avant de redescendre sur Gif pour le dernier PC avant l’arrivée.
Le bassin de retenue de Bures est en vue, il nous reste 2 balises obligatoires à trouver et j’avoue que l’avant dernière située tout en haut d’une butte a failli nous faire perdre du temps car pas évidente à trouver.
Nous voilà au bout du bassin, la dernière balise est bien visible, encore 1km et c’est l’arrivée.
Enfin le gymnase est devant nous, à l’entrée l’ultime balise d’arrivée et nous pénétrons à l’intérieur très heureux d’avoir participé et terminé cette aventure tous les trois.
Le temps de prendre une douche, de se changer et un repas chaud accompagner d’une bière (l’abus d’alcool tout ça tout ça…) et nous retrouvons des visages connus: Anne, Sylvie, Pascal. Bon eux ont été plus courageux que nous et sont partis les Samedi soir pour certains et le Dimanche en pleine nuit pour les autres. On leur tire notre chapeau et on se prend à rêver qu’un jour nous aussi on pourra faire ces distances.
En conclusion, nous pouvons dire que c’est une super aventure et qu’il ne faut pas hésiter à la tenter, cela change du trail traditionnel et c’est une super expérience.
Un grand merci aux organisateurs car c’est un sacré boulot de préparer tous ces parcours !
Céline, Laurent et Patrick.
 
PS : L’année prochaine c’est les 28 ans du Raid 28, moi je dis ça ne se rate pas alors à l’année prochaine sur la ligne de départ !
 
Retrouvez toutes les photos et les résultats sur le site du Raid 28: http://www.raid28.com/
 

Séance du 22/01/20 : Travail de côte et survitesse 2 séries de 5 montées

  • Lieu rdv : Jean Racine à Saint Rémy les Chevreuse
  • Lieu de la séance : Beauséjour
  • Echauffement : 25 min allure footing et PPG
  • Séance : 2 séries de 5 fois la montée,(90-100%VMA),et relance sur le plat sur 50 métres, avec travail de la position et utilsation des bras, récup sur le plat et descente
  • Retour au calme : 15 min allure footing
  • Etirements : 30 s mini/muscle (ischios, quadri, mollets, adducteurs)

Récit de course : Marathon de Cernay

Dimanche 5 janvier avait lieu le premier marathon (en date) de France. Cela faisait un an que je n’avais pas pris le départ d’un marathon et que j’avais perdu le goût de la course à pied. C’est pour retrouver le plaisir de l’entraînement que je me suis inscrite au CIVC en septembre et ça a marché ! Après deux mois de séances de torture fractionné, j’ai tout à coup eu un besoin irrépressible de m’inscrire à un marathon et de démarrer une prépa !

C’est donc sans objectif de chrono mais avec l’envie de me faire plaisir (quelle drôle d’idée) que je me suis inscrite à Cernay.

L’avantage des courses locales, c’est qu’il n’y a pas le stress du départ aux aurores. Après 15 petites minutes de trajet, nous arrivons à Cernay avec mon chéri qui me largue à un rond-point et repart aussitôt. Il fait encore nuit, je me dirige vers le stade plutôt sereinement et je m’apprête à démarrer ma montre. Ma montre !!! J’ai oublié ma montre !!! Le départ est dans 20mn !!! “Allo Amour ? J’ai oublié ma montre !!!” Je n’envisage pas de faire une course si je ne peux pas vérifier mon allure toute les 30 secondes (chacun ses TOCs). Et me voilà à faire les 100 pas au rond-point à attendre mon barbu. Au bout de 25mn, je le vois arriver, appels de phares, freinage et crissement de pneus, L’Être Aimé me tend ma montre et je pique un sprint en direction du stade. Je ne vois aucun coureur. Juste le speaker avec son micro. Je l’interrompt un peu gênée et lui demande où est le départ pour le marathon. Il me montre au loin un groupe de personnes en fluo en train de courir et me dit : ” Bah ils sont là-bas, ils sont partis.” Aaaaah !!! Re-sprint, je mets ma montre en route et rattrape les coureurs. Heureusement, il n’y a pas trop d’inscrits, je peux donc remonter le flot de participants aisément.

Je me cale sur l’allure de 4’40” ce qui me paraît raisonnable vu le parcours vallonné et ses “côtes roulantes” (non mais de qui se moque-t-on ?). Le parcours bien casse-pattes ne me permettra pas de tenir ce rythme jusqu’au bout. Heureusement les ravitos idéalement positionnées tous les 7km permettent de refaire le plein et les bénévoles ont toujours un mot gentil. Et finalement comme tous les marathons, celui-ci passe très vite.

Pour résumer (oui parce qu’il commence à être long ce compte-rendu) : conditions météo parfaites, pas de crampes, pas de mur du 30ème km, traversée de jolis villages, bénévoles adorables, bière à l’arrivée et surtout les cris de soutien des copains coureurs sur le parcours et à l’arrivée (merciiiii), tout était parfait !!! Cerise sur le gâteau, le podium : 4ème femme au scratch et 1ère Master 2. Temps officiel du coup : 3h29 Temps réel : 3h28. Un marathon au parcours exigeant et à une date atypique : en voilà un qu’on est est fier d’avoir fini. Je signe pour 2021 et vous ?

Laurence

Retrouvez tous les résultats et les photos à cette adresse: https://www.altiandco.fr/1er-challenge-route/resultats/